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ILS NOUS FONT CONFIANCE / SARL LOPES

Posted by admin On décembre 9, 2013 ADD COMMENTS

A Pommeret, Manuel Lopes a construit et façonné son métier d’enduiseur

Avec 40 ans d’expérience dansle bâtiment, Manuel Lopes fait partie d’une génération de Portugais ayant fui leur pays après le coup d’état de 1974. À quelques années de la retraite, il parle de l’évolution de son métier d’enduiseur-façadier.

Trouver un travail à 19 ans

Après le coup d’état, il était difficile de trouver un emploi de maçon au pays et en 1977, Manuel Lopes décide, comme l’avait fait son père quelques années auparavant, de s’exiler en France pour exercer son métier. « J’ai vite trouvé un emploi, d’abord en Bretagne puis à Tourcoing ou je suis allé rejoindre mon père. Mais Saint-Brieuc et la présence de nombreux compatriotes me manquaient. J’y suis revenu en 1978 ».

Ayant conservé la nationalité portugaise il a été contraint de rentrer au pays en 1979 pour accomplir 18 mois de service militaire. À ce jour il n’a toujours pas changé de nationalité, ce qui n’est pas le cas de son fils Nuno, qui a intégré l’entreprise en 2000, celui-ci est né à Barcelos au Portugal, il a grandi en France et acquit la double nationalité.

Un métier en pleine évolution

En 1985, lorsqu’il crée son entreprise à Saint-Brieuc, Manuel Lopes fait l’acquisition d’une machine moderne qui mélange et projette l’enduit : « fini le temps ou il fallait le mélanger à la main et le transporter avec des sceaux ou la brouette, le métier est devenu plus agréable et moins physique ».

Des difficultés à recruter

En 2000, l’entreprise s’installe dans la zone artisanale de Pommeret et emploie 15 ouvriers, essentiellement des Portugais, qui oeuvrent sur tout le département. Mais depuis quelques années, les chantiers liés aux constructions neuves diminuent, et l’entreprise doit s’adapter à la conjoncture, elle se tourne alors vers l’isolation par l’extérieur (ITE) un bon « filon » aujourd’hui : « Nous ne faisons pas de propositions sans visiter les chantiers, nous sommes partenaires Bleu ciel d’EDF, travaillons pour des pavillonneurs, mais également pour les particuliers et nous voulons conserver la qualité qui a fait notre renommée », précise Nuno.

Si dans les années 80 le problème du recrutement ne se posait pas, les jeunes et notamment des Portugais prenaient le relais, aujourd’hui ils auraient tendance à choisir d’autres voies et Manuel Lopes garde espoir de voir des jeunes s’intéresser de plus près à leur métier en pleine évolution et de les former.

 

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