C’est en décembre 1992 que quelques pionniers, avec à leur tête Yannick Tirel, ont créé le Vélo-club de l’Évron, du nom de la rivière traversant la commune. Yannick Tirel a présidé le club durant dix ans puis Thierry Pêcheul, Thierry Gainche, Olivier Bedfert et, cette année, Pascal Gesbert lui ont succédé. Ils seront tous là, samedi 17, pour fêter le 20 e anniversaire du club. Yannick Tirel, 62 ans, retraité, raconte la naissance et l’évolution du club.
« Je suis un ancien coureur cycliste qui a évolué en 1 re catégorie. Ensuite, par besoin d’activités, je me suis engagé dans le football à Coëtmieux, club que j’ai présidé durant sept ans. Lors de mon départ, un cadeau m’a été offert : un vélo ! Un VTT ! Drôle d’engin à l’époque (NDLR : il le qualifie de monumental) !
La découverte des chemins, de la nature, la quiétude, la sécurité, m’ont tout de suite plu. Avec des copains, dont Christian Cornec et Gilles Jeuneu, la mayonnaise a pris. D’autres sont venus nous rejoindre et nous roulions beaucoup avec les motards du club enduro d’Hénon, qui s’entraînaient sur les chemins à VTT. Il y avait plus de motards que de vététistes ! Enfin, voilà, le club était né.
En 1994, l’idée nous est venue d’associer les jeunes à notre sport. Dans la commune, seul le foot était proposé aux gamins : nous avons donc créé la première école VTT. Ils étaient sept ou huit au départ et l’évolution a été constante jusqu’à maintenant.
Il y a eu des hauts et des bas. Des hauts notamment quand notre école VTT a été reconnue régionalement ; là, il y a eu un afflux considérable de jeunes : nous avons été un peu débordés d’ailleurs mais maintenant c’est stabilisé. En 1999, l’organisation d’une coupe de Bretagne nous a été confiée puis en 2000 l’organisation des championnats de Bretagne X-Courtry dans la vallée du Gouessant. »
Nos maillots, avec le rose dominant, ont une histoire (rires de Yannick Tirel). Un jour, lors d’une sortie avec les jeunes, nous avons rencontré des chasseurs : c’était une battue. À l’époque, chasseurs et vététistes ne se côtoyaient pas ! J’ai eu peur, nos couleurs ne se voyaient pas. J’ai eu un flash ! L’équipe de Laurent Jalabert, l’ancien champion, avait des maillots roses très voyants, alors pourquoi pas ? Nous voyons la vie en rose par sécurité, pour ne pas être confondus avec les lapins ! »